Module 8 TITRE : Les astuces à connaître sur Google et Google Scholar SOUS-TITRE : De l’art d’être scientifique VIDEO 1ère partie (jouée) Anna à la bibliothèque, assise devant son ordinateur, avachie et à moitié endormie. [Voix-off féminine] Anna est assise dos à la caméra. Jeudi, fin de matinée. Là, on pourrait croire qu’Anna travaille, mais en fait Anna dort. Pancarte : De l’art d’être scientifique – Bruit d’une sonnette (Ding !) Mais, parfois, Anna se trahit. Anna fait tomber son stylo, ce qui la réveille. Anna est face à la caméra, elle émerge lentement de son sommeil et dit en chuchotant : [Dialogues] Anna : - Mais, j’ai dû choper un truc, c’est pas possible d’être autant crevée. [Voix-off féminine] Anna lance la recherche « Méga grosse fatigue » sur Google. Comme Anna est légèrement hypocondriaque, elle s’est dit que, pour une fois, elle voulait avoir un éclairage scientifique sur la question. Dépression. Anna lève les yeux au ciel. Non. Surmenage. Anna regarde la pile de livres devant elle. Non. Alimentation déséquilibrée. Anna regarde les restes de chips et de bonbons étalés sur la table. Non. Grossesse… grossesse ? Anna regarde à côté d’elle et voit un jeune homme qui la regarde avec un air niais, la saluant de la main timidement. Non. Narcolepsie... [Dialogues] Anna : - Narcolepsie... c’est ça, je dois être narcoleptique. 2ère partie (support animé) [Voix-off masculine] Narcoleptique sûrement pas ! Hypocondriaque, peut-être. Mais surtout Anna, tu devrais savoir que les moteurs de recherche grand public, (tels que Google, Yahoo ou Bing) sont utiles mais pas forcément toujours très fiables. Si ces outils ont pour vocation première « d’organiser les informations à l'échelle mondiale pour les rendre accessibles et utiles à tous » (si l’on se fie à ce que Google prétend), ils sont surtout conçus pour nous fournir le plus grand nombre de résultats et répondent aux lois du marché. De ce fait, la manière dont ils organisent et hiérarchisent les informations ne s’inscrit pas nécessairement dans une logique académique. Il faut donc être conscient du fait que les informations qu’ils recensent sont d’une qualité très inégale (on y trouvera aussi bien des articles académiques que des propos invérifiables et subjectifs), provenant de sources innombrables (qu’il s’agisse d’institutions reconnues, de site commerciaux ou faisant la promotion d’intérêts particuliers), et déclinées sous des formes très diverses (wiki, encyclopédie en ligne, forum, blog, réseaux sociaux, etc.). Si ce type de moteurs de recherche peut constituer un bon point de départ, il faut aussi être conscient du fait que cette étape peut être chronophage et pourra vous noyer dans une surabondance d’informations. Pour accéder plus directement à des sources académiques et limiter votre recherche aux publications scientifiques, Google Scholar est un allié intéressant. A condition de l’utiliser de manière efficace grâce à ces quelques astuces de recherche avancée : • Rechercher dans le titre du document avec intitle: • Rechercher dans les noms des auteurs avec author: • Exclure des termes de la recherche avec – (équivalent de Sauf ou, en anglais, NOT) • Restreindre à une expression exacte avec les guillemets " " N’oublions pas que la recherche scientifique mondiale est majoritairement en anglais et donc qu’il conviendra de traduire vos mots-clés. Vous devrez toujours compléter cette recherche en utilisant les outils de recherche spécialisés. Google Scholar n’est bien entendu pas le seul moyen de trouver de la documentation scientifique. 3ème Partie - Chute (jouée) Anna, endormie sur son poste de travail. Le jeune homme vu précédemment arrive pour lui parler. Il s’aperçoit qu’elle dort encore et repart. Pancarte de fin avec les crédits auteur. Bruit d’une sonnette (Ding !) Bibliothèque de l’Université de Genève